MYTHOGÉNIE,
ÉTUDE ANIMÉE DES CROYANCES ORDINAIRES
LE THYASE

Ici-bas, tout n’est qu’histoire.
On croit tou.te.s à des histoires. 
Rien qu’à des histoires.
De bêtes histoires, de belles histoires, des folles, des drôles, des insignifiantes, des réalistes, des vécues.
Mais – individuelles ou collectives – ce ne sont toujours, en définitive, que des histoires.

Voici donc l’histoire d’une histoire… 

Teaser

Voilà plusieurs années maintenant que je suis obnubilée par tout ce qui nous influence, consciemment et surtout inconsciemment, au quotidien, et donc tout ce qui enraye nos réflexes de vivre-ensemble. Des années que je traque nos évidences conditionnées et que je ne cesse de les questionner : pourquoi on fait ça comme ça ? Incapable de me satisfaire de cette perpétuelle réponse : « bah je sais pas, c’est comme ça (haussement d’épaules et moue indifférente) ». L’ampleur de ce terrain de réflexion m’a amenée à resserrer mes recherches autour d’un sujet qui me paraît être la première source de conditionnement : la croyance. Du moins les croyances, nos multiples croyances quotidiennes et conditionnantes ; tant du point de vue psychologique, sociologique, philosophique, politique que religieux. Qui nous enseigne toutes ces choses auxquelles on croit et qui façonnent notre quotidien ? Est-ce qu’on choisit d’y croire ? Est ce qu’on peut/doit changer de croyance pour vivre bien ? Pour vivre mieux ? Pour vivre ensemble ?

© Vladimir Fricero

Le Thyase
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Sur le fond c’est fin comme une mine de crayon bien taillée, et sur la forme on est plus proche du stabylo jaune fluo. Voilà sans nul doute avec quoi on écrit dans cette compagnie. On écrit ce qu’on joue et on joue ce qu’on écrit. Et comme ce sont des meufs qui écrivent, ça teinte les créations de female gaze. L’air de rien. Mais l’air quand même… Idéalistes juste ce qu’il faut pour faire ces métiers, on cherche inlassablement à faire de toute représentation une occasion de se réunir et de communier, d’ouvrir des espaces de réflexion et d’échanges ; tellement persuadé.es que l’art peut – et doit – être vecteur de vivreensemble. Qu’on soit 12, 213 ou 1312, que ce soit sur une scène, dans un salon, au coin d’une rue ou à bord d’un bateau, peu importe le cadre, on vise la communication dans sa première définition : mettre en lien, en relation.